A l’origine, les horlogers ont conçu l’affichage (ou indication) jour/nuit afin de permettre le réglage du Quantième Perpétuel. En effet, la mise à l’heure du QP (avec réglage date, jour, mois…) ne peut se faire que si l’heure est positionnée à une heure précise du matin. Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’à cette heure, aucune fonction du quantième perpétuel n’est active, en d’autres termes il est en « roues libres ».
La complication jour/nuit, permet donc de se repérer en faisant tourner les aiguilles heures et minutes et de bien vérifier que l’on se met bien à l’heure requise du matin, sans avoir à se rappeler combien de fois on a déjà fait le tour du cadran pour faire sauter la date et de se tromper ou de devoir recommencer…
L’affichage jour/nuit se fait de deux façons : (1) à l’aide d’une aiguille sur un compteur indiquant les heures dans le format 6, 12, 18, 24 ou (2) un disque comportant une représentation figurative du jour et de la nuit.
Cette « #minicomplication #astronomique» est également utilisée sur des GMT, mais également seule.
Drôle d’idée ? Plaisir esthétique ? Voici quelques déclinaisons sélectionnées pour vous par Miss Complications.
Ici, l’indicateur jour/nuit se trouve dans un décor guilloché à la main dans la pure tradition horlogère. Dans un style Art Déco, la lune étoilée et le soleil se succèdent au fil des heures et du temps. Le temps se fait élégant et raffiné.
La maison nous propose une version poétique et ludique, ici le modèle « porte-bonheur ». Dans un décor en émail cloisonné, empli de trèfles à quatre feuilles, la course du soleil et de la lune accompagne deux petites coccinelles dans une épopée poétique. Le jour, le disque dévoile nos deux amies, et la nuit, il nous présente un bouquet de fleurs serties de diamants.
Le jeune horloger nous présente ici non pas une #minicomplication mais une toute nouvelle façon d’indiquer le jour et la nuit : une fleur avec douze pétales sautants. Le cadran est donc animé par l’éclosion d’une fleur affichant une couleur différente à midi ou à minuit. De plus, la corolle nous permet de facilement lire l’heure. Une #ubercomplication résolument féminine.
(Article paru dans OM Magazine – Issue N°30, Mars 2015)
